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au train où vont les choses ...
23 novembre 2014

lectures de contes

pour cheminer vers l'hiver...

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le grillon du foyer   suivi de conte de Noël  de Charles Dickens

que je termine ce soir et qui eût pu me tenir lieu de lecture d' Halloween tellement est sombre l'atmosphère du deuxième récit .Un homme y acquiert par magie le don de ne plus ressentir de chagrin; il en est brièvement soulagé mais le malheur est que tous les gens qu'il approche perdent à leur tour la capacité à s'émouvoir; ils n'ont plus de souffrance certes mais ils ne ressentent plus rien, ne se soucient plus de rien...

Dans le premier récit, j'ai bien aimé ce passage du tout début sur le bruit de la bouilloire:

"A force de se livrer à son exercice musical, elle commençait à  ressentir dans le larynx un embarras qui se traduisait déjà par des notes inégales, à peine articulées, et dégénérant, par intervalle,en un râle monotone.

Peu à peu, cependant, ses bons sentiments reprirent le dessus, et après deux ou trois tentatives malheureuses pour les repousser, elle prit bravement son parti, et bannissant tout projet chagrin, toute réserve, elle fit entendre un chant plus joyeux et plus clair que celui des rossignols.

Et quel chant expressif !

Au milieu des nuages de brûlante vapeur qui montaient dans la cheminée, il s'élançait avec allégresse et avec la puissance que lui communiquaient des poumons d'airain excités par le feu.

Et voyez, l'influence du bon exemple !Le couvercle lui-même qui,tout à l'heure s'était révolté, se mit à exécuter une espèce d'accompagnement et à résonner comme une jeune cymbale sourde et muette qui n'a jamais connu la caresse de sa soeur jumelle .

Ce chant était, sans aucun doute, une invitation cordiale à l'adresse de quelqu'un du dehors et tout prêt à rentrer dans la maison, pour prendre place au joyeux foyer.

C'est ainsi que le comprenait mistress Peerybingle au milieu des rêveries profondes qui l'absorbaient en ce moment.

-la nuit est sombre, chantait la bouilloire, et les feuilles mortes jonchent le chemin.Au -dessus tout est brouillard et ténèbres. La campagne entière est en deuil,et le vent souffle mélancoliquement à travers les arbres dépouillés.L'eau qui tombe du ciel est glacée. Mais il vient, il vient, il vient !..."

et puis découvrir avec plaisir certains des "contes d'une grand-mère" écrits par Georges Sand pour ses petite-filles

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un coup de coeur particulièrement pour deux des récits : le chêne parlant où un jeune garçon communie avec la nature dans laquelle il trouve refuge et la fée poussière qui évoque le fait que tout est né de la  poussière et retourne en poussière...

 

il est possible de lire ces récits en ligne et même de les écouter !

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